NutraSweet® et la santé
Lorsque la plupart des gens décident de suivre un régime
amaigrissant, le première chose qu'ils font est de
substituer le sucre de table pour un succédané,
NutraSweet® (aussi connu sous le nom d’aspartame).
Le remplacement de sucre peut réduire les calories,
mais selon Votre chiropraticien, cela peut aussi
déclencher des maux de tête et d'autres maladies.
À titre de professionnel de soins de santé, votre
chiropraticien sait que la perte de poids exige plus que
la suppression des calories reliées au sucre. Ce que la
majorité des gens ne savent pas est que l'influence de
l'aspartame sur la perte de poids n'a pas encore été
vraiment prouvée. D'autre part, les bienfaits d'un régime
alimentaire bien équilibré accompagné d’exercices ont été prouvés.
Poursuivez votre lecture pour en connaître davantage sur l'aspartame et ses effets possibles pour la santé
Historique
Ce substitut chimique, commercialisé sous le nom de NutraSweet® et aspartame est fabriqué en liant des acides aminés de phénylalanine et de l'acide aspartique.
La U.S. Food and Drug Administration (FDA) a autorisé en 1981 la vente de cette poudre cristalline et inodore dont le pouvoir sucrant est 180 fois plus élevés que la même quantité de sucrose. Il fut approuvé pour la première fois en 1974 mais l’autorisation fut abrogée la même année à cause d'une controverse entourant les méthodes de test de cet édulcorant synthétique.
La FDA l’autorisa en 1981 pour utilisa-tion dans les aliments secs seulement. La forme liquide fut autorisée plus tard pour utilisation dans les breuvages "diète" et autres produits.
L'aspartame est commercialisé comme édulcorant sous la marque Equal®. On utilise aussi l'aspartame dans plusieurs produits préparés qui ne sont pas spécifiquement étiquetés « diète » ou « faible en calories ». Le chiropraticien recommande vivement aux patients de bien lire les listes d'ingrédients pour bien connaître ce qu'ils consomment et ce que leur famille consomme.
Le lien avec le mal de tête
De nombreuses études scientifiques laissent à penser que l'aspartame peut provoquer des maux de tête. Tous ne souffriront pas de maux de tête, mais il faut quand même remar-quer : particulièrement, si vous souffrez de fréquents maux de tête inexpliqués et si vous mâchez de la gomme sans sucre régulièrement (The Journal of Head and Face Pain 2000;37:665-6).
Une expérience a recruté 32 personnes à qui on a donné soit de l'aspartame, soit un placebo. Les résultats ont démontré que les sujets ont rapporté que les journées où ils prenaient de l’aspartame, ils souffraient de maux de tête de l’ordre 33 % comparativement à 24 % les journées où ils prenaient le placebo (Neurology 1994;44:1787-93)
« Il semble que certaines personnes soient plus sensibles de souffrir de maux de tête causés par l'aspartame et pourraient limiter leur consommation. » (Neuroglogy 1994;44-1787-93.)
Ironiquement, des traces d'aspartame sont ajoutées à certains médicaments contre la migraine pour leur donner un meilleur goût. Selon une révision de deux patients souffrant de migraines, le médicament soluble Maxalt-MLT pour migraines aiguës, qui contient de l'aspartame peut aggraver la migraine. Le nouveau médicament contre la migraine, Zomig-ZMT contient aussi de l'aspartame, avisent les chercheurs (Headache 2001;41:899-901).
Fibromyalgie
Une recherche récente démontre que l'élimination de l'aspartame et du glutamate monosodique donna lieu à une diminution importante des symptômes chez un groupe de quatre patients soumis à une étude à long terme. Les scientifiques ont suggéré le besoin de plus amples recherches dans ce domaine (Ann Pharmacother 2001:35-702-6).
Équilibre minéral modifié
Une récente étude suggère que l'aspartame modifie l'équilibre minéral naturel du corps.
En Grèce, les scientifiques ont trouvé que les rats à qui on a donné de l'aspartame ont subi des changements dans la distribution du magnésium dans des organes et des tissus spécifiques. L'as-partame diminue aussi l'élimination du magnésium par l'urine et les selles (Magnes Res 2001;14:189-94).
Préoccupations cognitives
Des études récentes laissent à penser qu'il pourrait y avoir un lien entre le NutraSweet® et la fonction cognitive.
Vous n'arrivez plus à vous rappeler le nom de votre meilleur ami de collège? Vous vous demandez pourquoi vous ne pouvez plus, de mémoire, faire la recette de biscuits de votre grand-mère? Si tel est le cas, peut-être est-ce à cause de ce que vous mangez plutôt qu’à cause de votre âge. Pensez à ceci : une étude portant sur 90 étudiants qui buvaient régulièrement des boissons gazeuses contenant du NutraSweet® ont obtenu les mêmes résultats que ceux qui n'en buvaient pas en tests de laboratoire. Toutefois, ceux qui consommaient le succédané étaient plus susceptibles de rapporter des absences de mémoire à long terme (Psychology Today 2001;34:20).
Les chiropraticiens ont émis des mises en garde au sujet de l'aspartame dès qu'il a été mis sur le marché parce que les recherches telles que celles mentionnées dans ce bulletin laissent à penser que ce produit peut détériorer le cerveau.
Une étude scientifique a été menée par une jeune fille "brillante" de seize ans, Susie Morris de Price, Utah. Morris a comparé des rats qui ont bu de l'eau fraîche à des rats qui ont bu de l'eau sucrée et à des rats qui ont bu de l'eau additionnée d'aspartame. Les rats qui ont bu de l'eau sucrée ont appris à se déplacer dans le labyrinthe 30 % plus rapidement que les rats contrôles tandis que les rats qui ont bu l'eau additionnée d'aspartame ont été incapables de le faire. Au lieu de cela, ils se sont engagés dans ce que Morris a appelé « une répétition de comportement sans signification. »
Le problème de poids
Une récente étude du U.S. Department of Agriculture (USDA) a trouvé que l'Américain moyen consomme l'équivalent de 160 livres de sucre par année. Cela représente 53 cuillerées à thé combles de sucre par jour, une augmentation de près de 30 % depuis le début des années 80.
Dans un effort pour éviter de consommer du sucre, de plus en plus de personnes se tournent vers le NutraSweet®. On délibère encore, toutefois, à savoir si le NutraSweet® aide, en fait, à maintenir le poids. Si vous consommez un sac entier de bonbons sans sucre, simplement parce que c'est indiqué « sans sucre », vous devez quand même faire face aux autres calories contenues dans le bonbon.
Le sucre, qui représente seulement 15 calories par cuillerée à thé n'est pas le problème. Le fait qu'il stimule l'appétit est le point délicat. Si votre cerveau dit : « C'est bon! C'est sucré!, même si l'étiquette dit « sans sucre », le désir de manger sera le même.
Voici l’envers de la médaille. Les recherches indiquent que boire des breuvages faibles en calories ne favorisent pas la perte de poids! Il semble que les personnes à la diète qui choisissent des breuvages sucrés artificiellement ont tendance « à remplacer les calories économisées.
En général
NeutraSweet AG®, une division de The NutraSweet Company, USA, a ouvert un centre d’opérations en Suisse pour diriger son expansion en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Elle distribuera également son nouveau produit, le Neotame®, un édulcorant intense, à ces mêmes régions géographiques, en attente de l'autorisation des agences de réglementation (Food Trade Review 2001;71:188).
L'année dernière, la UK Food Standards Agency (FSA) demanda au Comité Scientifique pour l’Alimentation Humaine (Scientific Committee on Food, SCF) en Europe de mener une révision sur la sécurité du NutraSweet®. Cette étude suivait de près l’étude lancée en 1999 par les scientifiques du Kings College de Londres. Les résultats de cette dernière, dont le but était de découvrir si certaines personnes ont des prédispositions génétiques de sensibilité à l’aspartame plus élevées que d'autres (avec emphase sur un lien potentiel avec les tumeurs cérébrales) ne sont encore publiés.
L'aspartame a été autorisé pour utilisation au Royaume-Uni en 1982, un an après son autorisation aux États-Unis. La FSA a mentionné que d'autres études sont justifiées parce qu'elle a répertorié plus de 500 articles sur l'aspartame publiés entre 1988 et 2000, « bon nombre d'entre eux abordant la question de la sécurité. » (Eurofood 2001:18.)
